NEMEA
SITE ARCHEOLOGIQUE, MUSEE, STADE ....ET VIGNES!
Située à mi-chemin entre Nauplie et Corinthes, Néméa se trouve en moyenne altitude, aux milieux des vignobles qui ont fait sa réputation. Aller à Néméa c'est un peu comme une promenade du dimanche, bucolique, calme et pleine de charme. D'autant qu'elle est boudée par les grands tours operators (tant mieux!) et que vous risquez peu d'y rencontrer des cars déversants des touristes surbookés qui ont tout juste le temps de vous bousculer entre deux prises.....Néméa est aussi le berceau du cépage Aghiorgitiko, un vin rouge de caractère, typiquement grec.
Une fois n'est pas coutume, le site archéologique et son stade sont très bien signalés. Si vous êtes passionnés de mythologie grecque, vous savez donc que Néméa est le théâtre du premier des douzes travaux d'Hercule (Héraklès en grec, on prononce "Hiraklis"): tuer une créature monstrueuse qui fait la terreur des habitants de la région, le fameux lion de Néméa. Etant fils de Zeus et d'une mortelle, c'est donc au père d'Héraklès qu'est dédié le sanctuaire de Néméa et son temple. Mais Néméa est également le lieu où se déroulent, tous les deux ans, des jeux aussi célèbres que ceux d'Olympie dans l'Antiquité.
Remis au goût du jour depuis 1996 par la Société pour le Renouveau des Jeux Néméens, des épreuves athlétiques ont lieu désormais tous les 4 ans. C'est surtout l'esprit d'entente et le message de paix que les organisateurs veulent faire revivre à travers ces jeux, où les participants (plus de 2500 personnes de tous âges, venus de plus de 45 pays) revêtent la tunique antique et courent pieds nus, au départ des starting blocs en pierre de l'époque, pour recevoir des juges vêtus de toge noire, le même ruban et la même feuille de palmier que les athlètes de l'Antiquité. Cette année c'est le 23 juin qu'aura lieu la 5° édition de ces nouveaux jeux. On y pique-nique dans les gradins.. A ne pas manquer! (pour plus de renseignements: http://nemeangames.org/el/nemean-games-revival/brochure/brochure-fr-.html)
Arrivés à Néméa (l'Ancienne Néméa) on peut donc commencer la visite par le site et le musée, en se garant sur la placette qui porte le nom de l'Université de Californie, qui prit le relais de l'Ecole Française d'Athènes dans les fouilles. Le regard est immédiatement attirés par les colonnes du temple de Zeus qui se dressent au centre du site.
et la halle couverte à droite du temple, abritant les restes des anciens termes.
A côté du musée, ce curieux arbre s'incline sur l'herbe.....aurait-il abusé du vin de Néméa?
Le Musée n'est certes pas gigantesque....mais son agencement intelligent nous permet de profiter pleinement de la visite. A l'entrée, des panneaux proposent des reproductions de tableaux du site par des peintres de la période romantique.
Dans la salle principale, tout est fait pour que la compréhension du visiteur soit immédiate: les monnaies et sceaux minuscules exposés dans les vitrines ont été photografiés et aggrandis pour une meilleur visibilité; sans les photos du mur qui nous montrent les pieds des athlètes dans les starting bloks, on serait bien en peine de dire à quoi servent ces gros blocs en pierre troués....
la reconstitution des ornements des toitures est également bienvenue......mais encore, et surtout, les maquettes de deux époques différentes, faisant face au site que l'on voit à travers la baie vitrée, permettent de se représenter très clairement la vie autour du temple, pendant l'Antiquité, puis à la période byzantine J'ai eu un faible pour les détails de la première maquette, où de petits personnages et même des chevaux nous donnent une idée de la taille du temple et de sa grandeur!
Dans la petite salle du fond, de nombreux objets précieux......ici, deux bagues en or, datées de 1050 à 1500 av J.C. extraordinairement bien conservées.
Dans la petite cour intérieur quelques vestiges des frontons du temple...avec pour motif principal, le lion, bîen sûr!
Il faut sortir du site et reprendre la voiture (éventuellement) pour se rendre au stade, mais on ne paie qu'une seule fois aux guichets, soit du site, soit du stade.
A l'entrée, sur la gauche, avant même d'appercevoir le stade, se trouve les vestiges du bâtiment où se préparaient les athlètes; au fond, le début du tunnel qu'ils empruntaient pour sortir sur le stade (malheureusement en travaux en ce moment).
Une courte grimpette et vous voilà devant ce stade très bien conservé (il a quand même presque 2500 ans.....) de 178 m de long, pouvant acceuillir jusqu'à 40 000 spectateurs. Les canaux en pierre font partie des canalisations qui acheminaient l'eau d'une source se déversant dans de petits bassins bordant le stade. Les canalisations en terre cuite sont exposées au musée.
Tout autour du stade sont aménagés des chemins sur plusieurs niveaux permettant une vue plongeante sur le stade et sur la région.
En sortant du stade, finissez la ballade par la visite des caves......la route des vins (Wine road) est signalée par des pancartes marrons en anglais et en grec. (J'y consacrerais un post à part entière prochainement.)
En séjournant à Nauplie lors de vos vacances, il serait dommage de faire l'impasse sur Néméa, non? Une région aussi accueillante et simple que ces vignerons.
MYCENES-MYKINES
Cité d'Agamemnon, la "riche en or" ( Homère)
C'est grâce à la passion d'un allemand que fut découvert le site de Mycènes, à la fin du XIX° siècle. Heinrich Schliemann, archéologue amateur et grand admirateur d'Homère, est persuadé que la guerre de Troie a bel et bien eut lieu; jusque là, on considérait la guerre de Troie comme une histoire issue de la mythologie, ne reposant sur aucun fait réel. A l'âge de 47 ans, Schliemann, riche commerçant , décide de consacrer sa fortune et son temps à sa passion. Il arrive en Grèce, épouse la belle Sofia Engastromenou de trente ans sa cadette, et se lance sur les traces des héros de l'Illiade.
Contrairement à la riante Epidaure, Mycènes est un endroit austère, une colline battue par les vents, chargée d'un passé vieux de plus de trois mille ans! Les ruines sont peu parlantes pour celui qui ignore leur histoire...et il faut beaucoup d'imagination pour reconstituer à partir de ces quelques vestiges, l'aura de cette très ancienne civilisation.
Cependant on ne peut nier la majestuosité de la porte des Lions
ou des cercles des tombes royales...
On ne peut qu'admirer le travail des artisans (poteries aux formes et motifs originaux; travail de l'or, de la ferronerie)de cette cité qui a connu la gloire et influencé les nombreuses civilisations qui lui ont succédé, dans le nouveau musée qui leur est consacré.
Le masque d'Agamemnon est une copie de l'original, qui se trouve au Musée Archéologique d'Athènes
L'entrée de la tombe dite "d'Agamemnon" est aussi impressionante;
tout comme ces murs, dont la construction a longtemps été attribuée aux Cyclopes; car on ne pouvait expliquer autrement, qu'un peuple de simples humains puisse être à l'origine de ces réalisations gigantesques.
Le site de Mycènes nous raconte la terrible histoire de la dynastie des Atrides et de leur cruel destin:
Agamemnon, tout puissant roi de Mycènes, part en guerre contre les Troyens, aux côtés de son frère Ménélas, roi de Sparte pour reprendre la Belle Hélène, enlevée par Paris, fils de Priam, roi de Troie. Mais le vent refuse de se lever pour permettre le départ des navires grecs. Agamemnon, poussé par les autres Rois Grecs, sacrifie sa fille Iphigénie, pour appaiser la colère d'Artémis. Au retour de la guerre, Clytemnestre, son épouse, tue Agamemnon avec l'aide de son amant Egysthe. Oreste, leur fils, venge la mort de son père et tue à son tour Clytemnestre...Funeste sort des Atrides, atteints de malédiction!
Cette histoire explique peut être l'atmosphère pesante que l'on ressent en contemplant les pierres de Mycènes.....ou peut être n'est-ce que mon imagination.......
Côté pratique:
Mycènes se trouve à une heure de route, à peine, de Nauplie. A l'heure actuelle, l'entrée est à 8 euros, pour le plein tarif et donne droit à la visite du site, du tombeau des Atrides (à gauche de la route avant l'arrivée au site) et du Musée.
Le village de Mycènes n'a aucun charme...une succession de tavernes sur le bord de la route, destinées surtout au tourisme de masse....
A partir du 1° novembre et jusqu'au 1° avril, visite libre les dimanches. Egalement gratuit, les premiers dimanches du mois, en mai, juin et octobre.
Il y a un petit parking, où sont ouverts, en été, une buvette et un bureau de poste.
Peu d'arbres sur le site...c'est pour cette raison qu'en été, il est recommandé d'y aller tôt le matin, et aussi pour éviter la cohue; les cars de tourisme sont nombreux à partir de 10 heures.
Attention : la montée vers le site est raide. Passé la porte des Lions, elle est d'autant plus difficile qu'elle est constituée de gros pavés innégaux...éviter les talons et sandalettes ou tongs glissants.
KOSMA, SOUS LES PLATANES DU PARNONA
Comme chaque année à la même époque, je vous emmène en montagne, car mon besoin d'ambiance hivernale au moment des fêtes me pousse toujours vers les cimes. Cette fois, j'ai même pu y séjourner, dans un charmant petit hotel...avec chemninée et bois à volonté...., entre copains..un vrai bonheur! Pas de neige, mais le froid était bien là !
Destination Kosma, village de Koinouria, région du Parnona, que vous ne manquerez pas de traverser si, en allant à Gytheio, vous avez choisi un itinéraire vert. Il n'y a pas de lacets à proprement parler, mais pas mal de virages. Cependant, la route est en bon état et praticable. Jusqu'à Léonidio, on longe toute la côte et chaque virage révèle un nouveau paysage, plein de surprise et d'émerveillement.
L'itinéraire est le suivant:
Nafplio-Astros-Léonidio-Kosma
Un trajet d'environ 2h30 si on ne s'arrête nulle part; ce qui n'a pas été notre cas, bien entendu!
Premier arrêt à Léonidio:
On est accueillis par les champs de cultures qui font la richesse des Tsakoniens, habitants de la région de Léonidio, descendants des Doriens, dont ils ont conservé un dialecte; Une vaste plaine verdoyante s'étend jusqu'à la mer.
La ville est bordée d'un côté par des falaises rougeoyantes, et de l'autre par le lit d'une rivière, sec depuis bien longtemps. Léonidio n'a de prime abord, aucun charme particulier si ce n'est celui d'être authentique, et de vivre à un rythme tranquille, sans se soucier de plaire aux touristes, tout en restant hospitalière. En s'enfonçant dans les rues qui montent (non, non, il ne s'agit pas d'escalade! en pente douce) on découvre le vieux Léonidio, avec plusieurs placettes où déguster un bon café grec.
Il y a à peine une dizaine d'années on avait du mal à trouver un hotel (il y en avait un, au dessus d'une taverne, assez bruyant et embaumant la côte d'agneau); aujourd'hui, en allant vers Plaka (le bord de mer de Léonidio) on a un peu plus de choix: hotels de charme en pierre, studios à louer...
Si vous êtes dans la région au moment des fêtes de Pâques, ne manquez pas le lâcher de ces minis mongolfières colorées dans lesquelles on place des bougies, tradition propre de la ville...unique en Grèce!
Deuxième arrêt Le Monastère d'Elonas
Un site impressionant! Un monastère tout blanc, accroché dans la falaise, qui recèle une icône de grande valeur (elle aurait été peinte par St Luc). Depuis le vol de l'icône (restituée peu après), il y a quelques années, le Monastère est devenu célèbre dans la Grèce entière; malheureusement, les soeurs qui l'habitent ont été tenues pour responsables et depuis, elles évitent tout contact avec les visiteurs. Vous verrez en arrivant dans l'enceinte du Monastère, une pancarte qui indique la présence de la police....ceci explique celà.
On accède au monastère par un long escalier qui serpente le long de la roche...avec des points de vue à couper le souffle (si les escaliers n'y sont pas parvenu avant :-)
Devant les cellules, plantes et jardinières rappelent les courettes bien entretenues des maisons grecques
Mosaïque en noir et blanc pour l'entrée de l'église
et porte sculptée
A l'intérieur, l'or de nombreux encensoirs, sans doute offerts par les fidèles surprend pour une aussi petite église. (les photos y sont en principe, interdites)
A défaut du sourire des soeurs, l'hospitalité légendaire des monastères se trouvent là...
....dans un bol de loukoums!
Arrivée à Kosma:
La place et ses platanes sont le centre névralgique du village,
autour desquels s'organisent les cafés, restaurants et deux sympatiques boutiques. Un potier et un petit magasin de confitures et petits gateaux, faits avec les produits régionaux par la douce Panaghiota
Le Xenona (hotel de charme) Selinountas
où nous avons passé trois jours à cooconer au coin du feu
avec un tas de bois à disposition
TZITZINA (POLYDROSSO)
Depuis Kosma, on peut facilement se rendre dans les villages alentours du Parnona.
Une petite excursion à Tzitzina (appelée officiellement Polydrosso) nous a valu une belle peur: la route goudronnée au départ de Kosma, se transforme en piste périlleuse sur les 10 ou 15 derniers kilomètres, avec des hornières et des plaques de glaces par endroits......en été, je suppose que c'est faisable sans danger. Mais à cette époque de l'année, mieux vaut passer par Géraki (direction Sparte).
Ce village complètement abandonné en hiver (les seules personnes que nous avons croisées étaient des touristes Grecs qui séjournaient dans un Xenona réputé de la région, le Pritaneion) ne manque pas de charme. Il revit, d'après ce que l'on nous en a dit, en été avec les gens de Sparte qui y possèdent de nombreuses maisons.
Ce qui m'a agréablement surpris, c'est la quantité de pancarte désignant des itinéraires de randonnées (avec différents degrés de difficultés et temps estimés de la randonnée) au départ du village...pas si courant en Grèce.
Après deux jours de farniente, il était temps de rentrer.....
Pour le retour sur Nauplie, deux arrêts :
Vers Tyro
A Tyro (en entier, le village s'appelle Tyrosapouneika), un bord de mer qui arrive jusqu'à la route, une plage de galets et quelques restos de poisson...je ne sais pas pourquoi, ce village qui n'a rien de particulier à priori, m'a toujours plu...Dans la partie haute du village (au dessus de la route), de nombreux étrangers ont restauré de vieilles maisons.
Dans la partie basse, en bord de mer, on trouve des locations et quelques studios ou chambres à louer en été. Pour ceux qui aiment la Grèce d'il y a vingt ans...
A Astros
La vieille ville de Astros perchée sur une colline en demi cercle, domine une grande plage de sable fin battue par les vents. Elle s'est beaucoup développée au cours de ces dernières dix années, et le bord de mer est plein de nouvelles constructions (à louer ou à vendre...avis aux amateurs de villégiature). Une grande rue piétonne relie désormais le centre à la plage. C'est juste à sa charnière que nous nous avons fait un dernier arrêt, pour y déjeuner.
Cette jolie taverne de poisson, existe depuis de nombreuses années et on y mange toujours aussi bien. En été, une petite cour avec vue sur la mer; en hiver, la courette est fermée et on peut aussi manger au coin du feu dans la salle.
Ainsi s'achève un itinéraire d'hiver, entre mer et montagne.
TAKIS SOUVENIRS
Quand je cherche un petit souvenir grec de bon goût et pas ruineux.......c'est chez Takis et Anthoula que je viens! Rapport qualité-prix imbattable et sourire en prime!
Je vous avais déjà montré ses belles collections de cartes postales, ici
A l'intérieur, c'est la caverne d'Ali Baba!
Des bijoux originaux (argent ou fantaisie)
et ceux-là? avec les personnages de livres ......trop mignons!
des piles de tee-shirts (à partir de 8 euros!! qui dit mieux? les plus jolis ne sont qu'à 13!)
des objets déco,
des porte-bonheur à suspendre ou à porter
Et un beau choix de vêtements légers pour l'été
C'est au bout de la rue Amalia, vers la banque Alpha, juste à gauche. Non seulement ils sont adorables et parlent anglais, un peu espagnol... mais Anthoula parle parfaitement français!
POPEYE
Le fast food de bon goût!
Joliment servi dans une corbeille, ce burger là est frais, comme ses champignons et.......on se régale.......tout simplement!
Tenue par un couple anglo-grec, Popeye occupe une place de choix dans la rue Staïkopoulos, en plein Vieux Nauplie.
Le cadre est sympa et reposant, avec une déco personnalisée, grâce aux créations de Vicky: abats-jours tissés et rideaux
de perles aux couleurs toniques!
On aime aussi les cornets de frites en procelaine blanche
et le moule à cake pour les indispensables de la table.........
La carte annonce deux "tailles" (deux prix) pour les salades, pour manger à son appétit........intelligent!
Last but not least........le sourire de Vicky, aussi pétillant que sa déco!
ELIA, LA BOUTIQUE DE L'OLIVIER
Une petite envie de shopping?
Voici une petite boutique sur le thème du bois d'olivier, toute mignonne, bien tenue, avec de jolis objets tournés dans le bois de l'arbre grec par excellence! Un cadeau à se faire à soi même, ou à offrir
Au rayon cuisine, on ne sait plus où donner de la tête et je ne sais pas vous.........mais moi, j'ai envie de tout!!
Des cuillers pour les pots d'olives, aux couverts à salade en passant par les louches..........
Le pot de miel et son mini moulin
Les mortiers
et de petits objets moins volumineux....c'est pas mignon ces bouchons en liège avec le motif de la grenade (le porte bonheur du nouvel an)
ou de minuscules animaux rigolos
Tous ces beaux objets sont fabriqués en Grèce, et certains, comme les planches à découper et les bijoux sont faits ici, dans la boutique
Avec un accueil très gentil.......
C'est dans le début de la rue Staïkopoulou en venant de la rue Plapouta
QUADRICYCLES
Depuis peu, de joyeux équipages ont fait leur apparition dans les ruelles du vieux Nauplie
Renseignements pris, ils sont disponibles (pour l'instant) les lundis, mercredis et les week-ends
Vous les trouverez au départ du petit train, sur le parking qui fait face au Bourtzi, sur le port.
A partir de 10 heures le matin
Loués à l'heure, il vous en coûtera 6 euros pour un 2 places et 12 pour un 4 places
Pouet! Pouet!!
RUE PAPANIKOLAOU-PL.ST. SPYRIDON-RUE KAPODISTRIOU
LE VIEUX NAUPLIE EN IMAGES
CHAPITRE 3
Parallèle à la rue Plapouta, puis dans son prolongement à la rue Staïkopoulou, dont je vous parlais ici , la rue Papanikolaou "démarre", côté gare des bus, presqu'en face de la "Porte de la Terre" du square Staïkopoulou.
On pourrait appeler les rues Papanikolaou et Kapodistria "les rues des Pensions" tant la densité au m2 y est grande! L'un après l'autre, ces hôtels de charme qui poussent comme des champignons ont le (grand) mérite d'avoir restauré et redonné vie à de nombreuses maisons néo-classiques qui menaçaient de s'éffondrer......
Au début de la rue Papanikolaou, à droite, la Pension Zeus, une des plus récentes
En face, l'enseigne au dragon nous indique, qu'ici aussi, le piercing et les tatouages ont leurs adeptes...
Un peu plus haut la Pension Isioni et sa jolie façade ocre aux volets verts
Le tour est à la Pension Daphni à gauche dans un renfoncement (peut on appeler ça une rue..), très cotée dans les hébergements bon marché....
....mais pas autant que son voisin l'Acronafplia, dont l'un des trois bâtiments (le principal) est juste un peu plus haut
Une jolie volée de marches vers la Pension Mariana
des corniches de belles maisons pas encore restaurées........
Et un chat, prêt à faire la conversation...
Voici la fin de la rue Papanikolaou, sur la Place de l'Eglise Saint Spyridon
et encore une de "mes" maisons favorites, avec un petit air d'abandon qui la rend très émouvante
Deux fontaines, vestiges de l'occupation turcque
et les marches de l'escalier qui mène à l'Eglise Catholique
Ici commence la rue Kapodistriou, par un alignement d'enseignes de....pensions, bien sûr!
et un escalier étroit mais si beau!
Plus loin, encore des enseignes
et les marches vers la Pension Kapodistria et le Belvédère
une perspective vers le bas de la vieille ville
et l'atelier d'un potier, touche multicolore de ce bout de rue
la fin de la rue avec la Pension Rigas
et l'hotel Ilion
et pour finir, les ruines d'une maison qui a connu des jours plus glorieux......
Sur le côté, un pot de fleur qui semble voler vers les nuages........
KARATHONAS - LA GRANDE PLAGE DE NAUPLIE
DANS LE GOLF DE KARATHONAS.........LA PLAGE DES FAMILLES...............
C'est la plage de sable fin la plus proche de Nauplie. Une grande baie aux pieds du Palamède, avec à ses extrémités deux petites marines.
Karathonas c'est la plage de tous, pour tous! Oasis de fraîcheur dans les jours de canicule l'été, lieu de baignades et de jeux des Nafpliotes, comme des touristes.
Ce qui est remarquable, c'est qu'elle n'est pas entièrement exploitée et qu'il y a encore des espaces libres pour y poser une serviette ou un parasol. Mais pour ceux qui aiment être en pleine nature sans pour autant céder un poil de leur confort, il y a des cafés où on peut investir une chaise longue toute la journée, sans payer........ ou presque! Du moment qu'on consomme un peu quelque chose (quand même!) ....
En tout: 2 cafés et 2 tavernes
Le tour de la baie en photos:
Marine à l'extrémité droite en regardant la mer
Café Utopia-Musique
Avec chaises longues, tables et parasols à disposition des clients. Vous vous installez et les serveurs viennent prendre votre commande. Douches de plein air et toilettes près du café.
La pinède
Qui fait office de parking; une grande aire de pique-nique toute l'année. Le camping y est interdit, et les caravanes et mobile-homes sont souvent chassés..ne vous fiez pas trop à l'indolence grecque......
Belle allée de palmiers
Café Blue-Lounge Café (et Restaurant ouvert de mai à septembre)
Même services et système que le café Utopia.
Bel espace côté route avec des canapés profonds (le restaurant est aussi de ce côté là)
Ici, comme à Utopia, les chaises longues sont gratuites pour les clients du bar et la musique y est constante.
Taverne Asymakopoulos
Plus popu, le style décontracté de la taverne invite à la simplicité: nappes à carreaux et jardinières de géranium coquettes...
On peut y boire son ouzo accompagnés de mézzés. Pas de la grande cuisine, mais un vrai luxe si on considère le paysage.........vous êtes quand même face à la mer! Et là encore, parasols et chaises gratuites pour les clients
Taverne Karathonas, la dernière au bout de la baie, spécialisée dans les poissons
Ici encore, on a installé des chaises et des parasols au ras des flots......
On ne la jouera pas critique gastronomique, mais on savourera les petits plats d'une taverne de poisson classique en regardant les jolies barques.
Pour les deux tavernes, j'ajoute que les prix ne sont pas plus élevés du fait qu'on a les pieds dans l'eau...appréciable!
Au bout de la baie un point d'ancrage des barques.
Le coin des pêcheurs
Si vous êtes un peu curieux, prenez la route au dessus et allez jusqu'au bout de la baie. D'abord sur votre gauche vous verrez dans la roche ce surprenant petit monastère, éclatant de blancheur à certaines heures de l'après-midi. (bon, là c'est pas le cas....)
La route se termine sur une petite place en arc de cercle.
A gauche, un sentier vous conduit à cette église....magique!
TA NOUFARA
LES NENUPHARS......UN RESTAURANT DE TOUJOURS.....
C'est une amie avec une envie de soupe qui m'a ramenée vers ce restaurant où j'allais souvent déjeuner et que j'avais un peu oublié.......
Il n'a pas changé! Une valeur sûre, comme on dit.
Pour moi, Ta Noufara, c'est d'abord un restaurant. Pas une taverne, pas un grill, pas un bistro......... Le restaurant à l'ancienne avec ses nappes et sur-nappes, le couvert dressé, le pain en corbeille, les serveurs en tenue......
C'est aussi l'endroit idéal pour manger au coeur du vieux Nauplie, sur LA place, l'unique! En terrasse sous les parasols ou les "champignons chauffants" les jours de pluie, ou à l'intérieur dans une jolie salle
C'est enfin le lieu rêvé pour manger des Capellis et des Panzerottis (demi lunes) dans une belle sauce à la crème et à la roquette.....
Une carte plus longue que la promenade du bord de mer, et des choix entre grillades, pâtes , petites entrées, cuisine grecque classique ......
A tout heure du jour et de la nuit, on peut s'y poser, prendre son petit déj', boire un café, grignoter, regarder les enfants jouer....
Au final, une note raisonnable. Pour deux: Salade Mountain, Capellis, Panzerotti, une carafe de vin rouge, une bouteille d'eau, deux cafés-30 euros.
Restaurant Noufara. Place Syntagma, grande terrasse et salle climatisée.